Seigneur, je me tiens ici devant un autel parce que te le dois.
Je dois juste te remercier pour tout ce que tu m’as donné quand tu es venu et quand tu m’as appris à écrire des poèmes et à peindre des tableaux, toujours en relation avec toi.
 
J'ai commencé à écrire sur toi quand j'ai senti que tu venais. Mes premiers mots étaient "Dieu existe". Mais je ne savais pas encore que tu devais venir et avec quelle force.
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Chers amis, amis de Dieu, que la paix soit avec vous !

Ne soyez pas surpris que je sois ici aujourd'hui, car Dieu est capable de tout, à travers nous et à travers sa nature créée par lui.
Je vais vous communiquer un nouvel évangile aujourd'hui. Mon évangile. Sans invalider les anciens bien sûr. C'est juste un nouveau. Il a 3 ans.
Je ne suis pas théologienne, je suis juste une femme, une femme normale,
comme Marie était une femme normale - une fille normale.

Je suis ici aujourd'hui dans cette église pour penser avec vous à l'incendie de Notre-Dame. Cela s'est produit il y a un an le premier jour de la Semaine Sainte. Il y a un an aujourd'hui - Ce n'est pas un hasard. C'est pourquoi je commémore aujourd'hui, ce jour où la plus belle vieille maison de notre Sainte Mère Marie a brûlé : 

Notre-Dame de Paris.

Je ne compte pas en jours civils parce que Pâques ne se fête pas non plus les jours civils. C'était un événement de la Semaine Sainte, une semaine où la mort et la vie trouvent tout leur sens.

Il y a un an, le monde entier pleurait et priait. Le cœur du monde entier a été déchiré. Parce que l'église, c'est un cœur. Il s'est effondré. Comment le monde entier s'effondre aujourd'hui.

Il a aussi déchiré mon cœur à moi, il s'est tordu, il s'est bombé, de sorte qu'un poème entier en est sorti en moins de 10 minutes, comme si une rose avait jailli, mon premier et unique poème en français que j'ai jamais écrit.

Par la grâce de Dieu, dont j'ai bénéficié pendant plus d'un an, j'ai écrit un total d'environ 1000 autres poèmes avant et après cet événement, dans ma langue maternelle en allemand. Tel que le Saint-Esprit me les a dictées. 
J'en parlerai une autre fois.
Voici donc ce poème français que je vous offre :

Notre Dame
 
Notre Dame
Sainte mère
dont le coeur a brûlé durant une semaine
la sainte
où personne ne sentait de la peine

ton coeur brûle de nouveau aujourd'hui
et le monde entier te regarde
s'occupe de tes murs
et du toit du monde
que toi seule as porté

ce toit n'abrite aujourd'hui
plus une seule âme
mais toutes les âmes unies
le portent en soi.

Je suis aujourd'hui ici parce que c'est la volonté de Dieu. Il y a près d'un an, j'ai senti que je devais célébrer une messe à l'occasion de l'anniversaire de cet incendie. 
Il s'agit du rôle de Marie - oui, les deux. Marie la mère et Marie la femme. Parce que cette Marie appartient à Jésus comme Jésus appartient à Dieu.

Dieu est venu me voir il y a trois ans. En 2017. J'ai vécu ici dans ce pays, la France, pendant 30 ans, mais j'ai surtout souffert, il m'a fallu 3 ans pour trouver ma propre plénitude et vivre en paix avec moi-même, c'est maintenant comme si j’étais au paradis.
C'était un total de 33 ans. Ce chiffre vous semble-t-il familier?
Oui, la souffrance dans la vie est nécessaire pour que Dieu puisse s'approcher tout près. Il aurait beaucoup de choses à faire s'il allait vers ceux qui n'avaient pas du tout besoin de lui!

Si vous avez déjà eu une longue période de « sécheresse », comme peut-être maintenant en carême, ou en quarantaine, ou quand les Israélites ont dû endurer en captivité égyptienne, dans le désert, ou l'ignorance, ou pire encore, peut-être même l'oublie de Dieu, parce qu'il n'est même pas venu dans les pires situations d'urgence quand vous l'aviez appelé alors que vous étiez en train de « végéter » et vous l'aviez appelé, - alors peut-être qu'il viendra - quand il sera temps, afin qu'il puisse nous rendre son plus grand cadeau: la grâce. 

Bien sûr, d'autres faits externes doivent également correspondre. C'est pourquoi cela prend parfois beaucoup de temps. Il suffit d'accepter tous les obstacles qu'il met sur notre chemin, comme dans un jeu vidéo. Parce que tout notre bonheur ne dépend que de nous et de l'interaction avec les autres. L'interaction qu'il organise pour nous comme s'il était notre scénariste.

Il ne s'approche de si près que lorsque vous vous sentez vraiment mort. Quand vous ne savez plus ce que signifie réellement la vie. Si vous courez juste après votre routine et que vous n'avez plus rien d'autre. Peut-être vous connaissez cela, vous commencez peut-être à vous sentir mort dans vos quatre murs, où vous êtes enfermés, peut-être appelez vous Dieu à l'aide parce que vous êtes au chômage, ou que vous n’êtes pas respecté dans votre dignité. 

Mais n'oubliez pas non plus le Saint-Esprit qui, comme je l'ai fait à tort, vit en nous, qui nous distingue, c'est notre voix intérieure profonde qui nous conduit toujours sur la bonne voie lorsque nous nous sentons perdus. Ne l'oubliez pas.

J'étais perdue depuis longtemps. Mais j'ai retrouvé Dieu. Une fois, je suis allée chez lui volontairement. Je pense qu'il en était particulièrement heureux. Quand j'ai réalisé cela, j'ai chanté « Amazing Grace »  jusqu'au ciel. « Une fois, j'étais perdu, mais maintenant je suis retrouvé… »  Savez-vous à quel point c'est merveilleux d'être pris entre les mains de Dieu, de recevoir sa grâce et de se sentir en sécurité ?

Et avec cette prise de conscience, plus rien ne vous fait peur. … Aucun chef du monde, aucun virus…. Même pas la mort....

Cela a commencé le mercredi des cendres 2017 (40 jours avant Pâques!), lorsqu'un prêtre a dessiné la croix de cendres sur mon front. Soudain, je me suis sentie tellement concernée, j'ai entendu quelque chose comme: "Je serai ressuscitée". Je savais que c’était pour moi cette fois-ci. Sur le chemin du retour vers mon banc, j'ai dû pleurer. Par bonheur. Par grandeur. Parce que j'ai réalisé que c'était pour moi.

Je serai ressuscitée, .... et je suis ressuscitée! Et maintenant je me tiens ici, dans une église vide, un jour de la mort de l'église de notre chère dame et mère Marie, Notre-Dame. Une église en pierre, construite sur Pierre, le soi-disant rocher. Mais était-ce vraiment si stable ce qui y poussait seul sur un rocher? Cette église, la cathédrale Notre-Dame, a brûlé il y a un an, tout comme l’Église entière brûle aujourd'hui. Toutes les églises sont vides. En dernier recours, certains prêtres essaient de proposer quelque chose en ligne. Mais qui les écoute encore ?

N'est-ce pas aussi un signe d'épuisement, de burn-out ? Presque personne ne pense à ce qui s'est passé il y a un an, presque personne ne pense à toi, Dieu, pendant ces temps de corona!  Chacun ne pense qu'à lui-même, peut-être à sa famille, à ses voisins, et a peur. Ces gens sont morts avant même de mourir. N'est-ce pas un signe que l’Église doit être reconstruite maintenant, renaître comme je le suis ?

Le Pape de l'Église catholique a appelé au courage et à la créativité pour traverser cette crise, oui, et pour suivre la voie synodale. Engagez-vous à nouveau, pour ouvrir ce chemin, car aujourd'hui, lui aussi est assis tout seul sur son trône devant la place Saint-Pierre. Et espère.
 
Et espère un signe, un miracle. Peut-être pour un changement ou la croissance de son Église, dans l'espoir qu'une rose jaillisse du grain de blé qui doit mourir, que l'église des anciens deviendra enfin une Église partagée avec des femmes, et donc une Église en complète plénitude. Une église mondiale. Une Église née d'un homme, dont renaît une femme, vers Dieu, tout comme au paradis la femme est née de l'homme et puis inversement Jésus de Marie.

J'ai le courage qu'il réclame, c'est le courage de vivre! Et je ne manque pas de créativité non plus. Il s'agit maintenant de suivre cette voie!
Oui, ayez le courage, chères femmes, de suivre cette voie! Elle est devant nous, Dieu nous a ouvert son cœur et sa porte. Nous sommes autorisées à le faire, nous sommes des êtres libres et nous sommes libres d'aller à Dieu quand et comment nous le voulons. Si je suis la première à suivre cette voie, suivez-moi pour que nous puissions former son nouveau peuple, son peuple de Dieu, indépendant des États et des nations.

Femmes de toutes les religions, catholiques, protestantes, orthodoxes, musulmanes, hindi et juives. Nous croyons tous en Dieu, nous pouvons tous aller à Lui. Nous devons juste avoir le courage et la volonté. Personne ne nous l'interdit.

Aujourd'hui, j'ai eu le courage d'ouvrir la porte de cette église, d'entrer dans le cœur de Jésus. Ce cœur est toujours vivant après 2000 ans et il nous accueillera toujours à nouveau. N'ayez pas peur. N'ayez pas peur d'aller vers lui. Il est là pour vous.

Ayons maintenant le courage de reconstruire l’Église d'ici Pâques, qui a lieu dans quelques jours ! L'Église elle-même n'a plus de pouvoir et de force, car même les prêtres sont fatigués, tellement épuisés dans ce pays et se soumettent à l'État malgré la laïcité, - à moins que celle-ci ne soit maintenant suspendue ? - et nous ne pouvons qu'acclamer! - Des prêtres qui ne célèbrent plus de messes - nous ne devons plus nous rassembler, ne plus être un ensemble, une unité ... - ces prêtres sont maintenant aussi fatigués parce qu'ils ont cherché des agneaux perdus durant toute leur vie, mais de ceux-ci, il y avait de moins en moins parce qu'ils aimaient d'autres idoles et écuries, ou parce qu'ils sont tombés dans l'abîme.
 
Maintenant, ces agneaux perdus sont de plus enfermés et se sentent - peut-être - en sécurité ?  Ne courons plus après eux, mais devançons-les, soyons leur guide. Levons-les au lieu de les abaisser et redonnons-leur la dignité humaine. Elle appartient à Dieu.

J'accepte ce défi, Seigneur, je ne laisse pas le Pape François assis seul sur la place Saint-Pierre. Vient maintenant la femme, la femme de la ville qui a été attaquée par des démons, mais qui ont été chassés d'elle et qui ne peuvent plus lui faire de mal. Cette femme peut aussi reconstruire une Église en trois jours et faire d’un Homme fini à moitié un homme ou une femme entiers.  Comme elle saura transformer une Église partielle en une Église complète. Suivez- moi! L’Église vous fait une place.
Allez dans la paix.

Amen.

MESSE 3 - mercredi de la Semaine Sainte: 

Le secret de Pâques

De la résurrection à la plénitude

du mercredi 7 avril 2020

Chers amis de Dieu,
que la paix soit avec vous.
 
 

Hier et avant-hier, je vous ai parlé des derniers jours de l'ancienne Marie et du début de la nouvelle. Deux Marie - malgré tout - des femmes très fortes. L'une a dû endurer la souffrance de Dieu APRÈS sa visite, par la MORT d'un homme qui était son fils, l'autre AVANT, par la VIE des autres hommes. Et parce que Marie-Madeleine pouvait le faire, parce qu'elle avait appris à « donner », même quand c'était difficile, elle pouvait supporter les pires souffrances, à savoir la crucifixion du Christ. C’est à ce moment même, que les deux femmes sont unies.

Peu de temps avant cela, Jésus avait demandé à son disciple préféré d'aller chez sa mère Marie et de l'éduquer afin qu'elle puisse maintenant aussi suivre la bonne voie. Elle était tout simplement ignorante. Mais Dieu pardonne les péchés aux ignorants  par la grâce de Dieu, parce qu'ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient, parce qu'ils ne savaient pas ce que c'était un péché. Après la mort du fils, les deux Maries ne se sont plus affrontées, face à face, mais se trouvent côte à côte, unies devant la tombe de Jésus.

Jésus, quand il était encore le fils d'homme, était cher à la nouvelle Marie, pour la qualité et la sensibilité de ses sermons certainement. Il touchait son cœur. Quant à moi, Jésus est né dans mon cœur : Cela a commencé le Vendredi Saint 2018, exactement 40 semaines après mon expérience avec Dieu, j'ai traversé l’extrémité d'un arc-en-ciel. 40 semaines, le temps que Jésus avait enduré dans le désert, le temps de la maturité, le temps d’une grossesse.

Avez-vous déjà vu autant de lumière blanche regroupée au bout d'un arc-en-ciel ? Et vous êtes-vous déjà trouvé à cet endroit ? C'était comme si j'avais eu une autre douche sainte. C'était comme si je me tenais à la jonction entre le ciel et la terre ...

Le Vendredi Saint suivant, j'étais lourdement chargée, je suis également tombée, des jeunes hommes se sont moqués de moi, tandis que les filles et les femmes sont venues vers moi et m'ont aidé, tout comme certains se sont moqués de Jésus et les autres qui ont essayé d'aider. 

Je sais ce que c'est de monter un calvaire et d'être crucifié au sommet. Peu importe que ce soit physiquement ou mentalement. Je sais aussi ce que c'est que de porter sa croix pendant 30, 40 ou 50 ans. Cela revient à marcher dans un désert dans lequel vous ne pouvez plus rien sentir de divin ou d’humain. Mais à un moment donné, vous allez poser cette croix. Et c'est là que la mort arrive, quand il vous serre la main et dit : Me voilà, je vous accompagne là-bas, dans la lumière. Et j'avais tendu la main à cette mort. Même si je ne suis pas encore morte physiquement. Je lui ai tendu la main en toute confiance. 

Et en ce weekend de Pâques 2018, sur le chemin du retour après la veillée pascale, je me suis sentie aussi heureuse que lors d’une naissance. Et puis j'ai su que Jésus était re-né dans mon cœur. Depuis, je le considère comme mon enfant. Il grandit en moi. Il ne me quitte plus jamais, car il ne peut pas s'échapper de mon cœur, il le pouvait seulement par le ventre de sa mère. Il grandit en moi et me rend aussi grand qu'il l'était.

Porter Jésus dans mon cœur est un immense honneur pour moi. Un honneur que Dieu m'a confié. Qu'il confie à chacun, à partir d'un certain stade de développement. S'il y est ouvert. Mais il suffit de vouloir passer par ce développement, sinon vous n'irez pas très loin. Vous devez vouloir chaque étape de votre développement, et plus vous montez sur cette montagne, plus les défis deviennent difficiles. C'est le choix que tout le monde a. Vous pouvez vous développer vers Dieu, vers le divin. Vous devez juste le vouloir. Soyez ouverts. Comme la ville de Jérusalem dans laquelle Jésus s'est installé. Parce que le Jérusalem céleste ce n'est pas une ville en pierres, mais l’endroit le plus profond de votre cœur.

C'est pour cela que le temple en pierre de Jérusalem a été détruit. Je pourrais aussi dire aussi la cathédrale en pierre à Paris. Parce qu’on n’en a plus besoin. Notre-Dame a visiblement plus servie aux touristes qu’aux croyants. Mais cette petite église de village ici, elle est encore nécessaire, aujourd'hui, parce que l’Évangile de Matthieu m'a dit: "Va dans le village qui se trouve devant toi." Et j’y suis allée. Je suis peut-être l'ânesse et mon cinéaste, ma fille, son petit. Nous amenons maintenant Jésus dans ce Jérusalem céleste, le mont Sion, au fond de nous.

Nous n'avons pas besoin d’aller à Paris pour montrer au Président et à son peuple que Dieu est plus grand que lui et ses amis d'affaires. Que nous ne croyons pas en lui, mais en Dieu. Le simple fait que nous nous montrions publiquement en tant que croyants en Dieu lui montre qu'il y a quelque chose de plus grand ailleurs qui donne aux gens la force et le courage. Et personne ne peut nous ôter ce courage, cette force. Même pas un confinement. 

La semaine de Pâques consiste donc à aller dans votre petit village, dans ce qui est de plus près de chez vous, et à montrer à Dieu que nous croyons en lui. En toute liberté et en paix. 

Quand Jésus l'a fait, c'était uniquement pour la liberté et pour la paix. Il a été acclamé quand il est entré dans la ville. Il suffit de lui préparer le chemin, comme on le chante à Noël : ouvrez lui la porte, la porte ouvre-la grande. C'était ainsi que le divin a pu venir vers Marie la mère. Avec nous, les nouvelles filles et fils d'hommes, il s'agit d'ouvrir le cœur, afin que nous puissions redevenir les enfants de Dieu que nous devions être un jour. Nous pouvons le redevenir. Aussi pur que des enfants.

Il est écrit que Jésus a expulsé les sept démons de Marie-Madeleine. Les sept démons sont ces petits démons qui nous attaquent ici et là à l'intérieur. Ils sont appelés  envie ou jalousie, avidité, excès, luxure, orgueil, paresse et haine. Et c’est à travers eux que nous attaquons également d'autres personnes.

Ces péchés doivent être expulsés de tout être humain. De tout le monde. Ce n'est que lorsque vous vous êtes débarrassés de tous, que vous êtes à nouveau purs, que vos péchés sont pardonnés et que vous ressentez votre liberté et votre paix intérieure. Et lorsque nous avons atteint ce stade intérieur, il n'y a plus aucune raison pour faire de la guerre. La paix éternelle et l'amour inconditionnel sont dans le monde. La charité. Parce que nous savons que nous sommes tous un, l'unité de l'humanité.

C'est seulement à ce moment-là  que nous savons comme les filles de Jérusalem qui se tenaient sur le bord de la route lorsque Jésus a porté sa croix sur la montagne, ce qu’est la véritable pitié. Parce qu'elles ont déjà franchi ces étapes. D'autres les ont toujours devant eux. Dans LUC 23 verset 27, il le dit très clairement:
Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi ! Pleurez plutôt à cause de vous-mêmes et de vos enfants, car, sachez-le, des jours viennent où l'on dira : "Heureuses les femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfant et celles qui n'en ont jamais eu et qui n'ont jamais allaité."

Jésus savait exactement quel malheur les femmes devaient encore endurer à l'avenir, on peut supposer qu'il en parlait assez souvent avec Marie. C'est toujours la même chose. La dévotion féminine, le besoin de séduire pour se sentir protégé et ses effets. A mes yeux, le bois vert symbolise la jeune mère Marie, vierge et fertile. Mais quels effets cela a-t-il eu sur le vieux bois, sur les femmes expérimentées ? 
Vous pouvez le voir en regardant Marie-Madeleine ou alors moi aujourd'hui.

Les hommes, Juda et Pierre ont trahi Jésus et ont ainsi contribué à sa condamnation. Parce qu'ils se sont enfuis de peur et se sont cachés. Comme Adam.

Mais les femmes sont restées assises fidèlement sous sa croix jusqu'à la dernière minute. Elles savaient également dans quelle tombe il était placé. Tout cela c'était trop pour les hommes, ils n'avaient pas le courage. Ils avaient peur de la mort. Mais pas les femmes. Elles l'avaient probablement déjà surmonté ...

Elles étaient courageuses et pleine de pitié, elles voulaient l'oindre même après sa mort et soulager sa douleur. Les femmes ont appris à endurer la souffrance, elles sont donc particulièrement proches à Jésus, particulièrement fidèles.

Lorsque Marie Madeleine est entrée dans la tombe du défunt en tant que personne apparemment vivante, il y avait une torsion. D'abord, elle a parlé à une personne et ne reconnaît pas Jésus, mais elle le cherche déjà, puis elle se retourne parce qu'elle s'est rendue compte qu'elle s’était trompée, et finalement se retourne à nouveau vers Jésus et le reconnaît. Il était sur son chemin. En fait depuis toujours. Seulement, elle ne l'avait pas reconnu. 

Ils se sont finalement reconnus, comme les âmes sœurs se reconnaissent et ils sentent que la terre tremble lorsque cela se produit. Si les âmes se reconnaissent après leur mort physique, on ne peut plus faire attention à la couleur des cheveux, à la forme du corps ou au style vestimentaire, seulement à ce qui vient de l'âme. Vous vous reconnaissez par l'âme.

Mesdames et messieurs, j'ai toujours été rapide dans la vie et j'ai fait les choses plus tôt que tout le monde.

Ma seconde moitié de l'âme m'a également été révélée, mais je ne peux pas encore l'avoir, car l'autre moitié n'est pas encore autant avec Dieu que moi, mais elle est déjà très proche de lui. De plus, il ne s'agit pas d'AVOIR une autre âme, de la posséder, mais seulement de ressentir la connexion avec elle, de ressentir ce qui s'échappe d'un cœur et de l'autre. C’est cela qui compte lorsque deux personnes sont sous l'amour de Dieu. On sent un flux. C'est l'amour inconditionnel.

Donc cette scène dans la tombe est la plaque tournante, le tournant où je me tenais aussi, où j'ai vu Jésus, dans une image, comme si je voyais l'Agneau de Dieu sur mon chemin, et je l’ai entendu dans un poème que Dieu m'a chuchoté à l'oreille, et dont j'ai gardé nos mots. Puis j'ai pris conscience que cet Agneau de Dieu était Jésus, mais aussi la brebis perdue que j'étais moi-même.

Voici le poème traduit en français : 

Agneau de Dieu (30/08/2017) 

 Agneau de Dieu, mon poème d'aujourd'hui t’est dédié.
Pourquoi? Tout simplement - tu étais dans mon esprit ce matin
Et tu ne me lâchais pas 
 
Agneau de Dieu - Agnus Dei
Je pense à une peinture
Avec l'agneau sous la croix
Était-ce Bruegel ?
 
Je pense au petit du mouton
Je pense aux moutons du berger
Je pense au berger, David, Jésus, l'enfant de Dieu.

Abattu au tronc de la croix.
Oui, c'est toi, Jésus. Je te reconnais comme l'Agneau de Dieu.
Je pense à toi. Je pense à moi. Je suis aussi ton enfant.
 
Je pense à tous les autres chrétiens qui appartiennent à ta famille. Ce sont aussi tes enfants.
 
Jésus, Agneau de Dieu, viens-tu à moi maintenant ?
Je suis contente !
Je t'attendais !
Sois mon invité !
 - Tu as été abattu ...?

- Oui, comme une offrande
 Au nom du père
 Je me suis sacrifiée
 Par amour
 Par pur amour
 Pour vous
 Pour vous libérer à jamais du péché humain originel
 Celle d'Adam et Eve, tu te souviens?

Les deux, qui avaient déjà obtenu la peau d'un animal sacrifié de Dieu après avoir utilisé des vêtements fait par eux-mêmes de plantes qui ne tenaient pas, qui ne guérissaient pas, et où le péché avait transpercé encore et encore.
Leur péché leur a coûté la vie, l'éternelle, le lien avec Dieu, l'alliance, puis la mort est venue.

- Mais ce n'était pas prévu dans les 7 premiers jours! Ils ont donc continué à jouer le scénario parfait eux-mêmes? 

- Oui, sur ce chemin ils ont perdu Dieu
celui que tu as retrouvé il y a 4 mois.

- Parce que j'ai souffert si longtemps ?
N'ont-ils pas souffert ? Allaient-ils trop bien ?
Dieu a oublié
Concevoir la souffrance
Ou ne voulait-il pas les diriger là-bas?
 
- Oui, le sang a dû couler
Pour vous sauver.
- Pardonne-nous nos offenses ! 
- Et pardonne-leur leur offense !
- Alors il n’est plus nécessaire d’en répandre maintenant ! 

On pourrait le penser, surtout qu’on dit:
... donne-nous la paix.
Alors arrêtons cette éffusion du sang !

- Oui, - c'était bien nécessaire il y a 2000 ans. Ensuite, j'ai dû venir enlever le péché pour toujours et à jamais, car l'homme y retombait toujours!
A cette époque, mon sang divin a été répandu pour votre éternité. 

Combien de temps cela a-t-il duré?
 
- Sommes-nous alors devenus purs et saints ? Nous péchons tellement encore aujourd'hui!

- Ça fait si longtemps ... L'humanité ne se souvient plus de mon offrande ...

- Je ne veux plus pécher! Je ne veux plus faire partie de ceux qui ont besoin d’une victime et qui s’en servent. J'ai 4 mois maintenant, laisse-moi être aussi pure que je le suis devenue ce mercredi des Cendres ! Et ne laisse aucune personne terrestre me tacher et me torturer ! Je ne peux en servir qu'un. Toi. 
Parce que je t'ai retrouvé !
Je ne veux plus jamais te perdre !
Tu es mort à Pâques et je suis venue !
De l'Oméga à l'Alpha
C’était juste quelques jours
Tout recommence-t-il maintenant?
Car je suis morte, mon ancien moi, et Dieu vint 
Et toi fils aussi !
Jésus, apprends-moi à vivre comme toi !

Toi "agneau de Dieu innocent" tu m'es venu à l'esprit immédiatement après ma résurrection, m'avais-tu déjà transféré ton héritage ? C'est tellement lourd ! 

Qu'est-ce qui est plus grand que toi !
Puis-je le partager ?
Ai-je le droit de le partager ?
Dois-je le partager?
Comme "hop, et en voilà deux" ?
Alors ce n'est pas si difficile !

- Chacun doit porter sa propre croix. Parfois, vous pouvez être aidé. Mais c'est ta croix. Les autres ont la leur.
- Alors je vais me partager d'abord. Je vais tout d’abord me partager avec les autres. 

 Ce sera alors plus facile.
Partager.
Communiquer. Communier.
Ensemble.
En commun.
Laisse-moi du temps pour le reste.
Permets-moi de te connaître correctement
Pour que je puisse t'aimer
Pour que je puisse parler de toi
Pour que je puisse te porter en moi
Toi Agnus Dei
Et ton père avec toi.

Ainsi, Jésus, l'Agneau de Dieu, était pour moi aussi la plaque tournante, ma pierre angulaire, comme il l'a été pour Marie de Magdala.

Ce n'est qu'à travers ELLE que l'Évangile de la résurrection de Jésus a pu atteindre l'humanité parce que c’était ELLE qui avait le courage et la liberté de marcher joyeusement vers les disciples comme un petit enfant et de leur annoncer la bonne nouvelle. Jésus lui était alors né aussi dans son cœur, elle fait désormais corps et âme avec lui dans ce Jérusalem céleste, et aucun diable ne pouvait les en empêcher.  Aucun.

Nous devons donc la diffusion et la connaissance de l'histoire de Jésus à une FEMME juive qui a accepté de souffrir, qui a grandi et s'est développée jusqu'à ce qu'elle ait trouvé la perle dans son cœur.

Les hommes à qui elle a transmis sa sagesse et ses connaissances ne l'ont naturellement pas cru immédiatement. Ce n'est que lorsqu'ils ont reçu le Saint-Esprit qu'ils sont devenus comme Dieu. Justes. Comme le sont tous les ressuscités qui deviennent prophètes, sages et justes, transmettent cette sagesse et cette justice et la distribuent dans le monde, afin que toute l'humanité puisse se développer vers le haut dans sa courte histoire d'existence, vers le divin. Vers Dieu, pour qu’elle aime et puisse vivre en toute liberté.
 
Amen.

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