Politische Texte

1. Antimarinoxyd, Mars 2017

2. Lettre au Président Français, M. Emmanuel Macron, 2 janvier 2019

3. Der Tag, an dem Europa erkrankte, 24. März 2020

4. L'heure de la vérité - un post à la suite de l'interview entre Emmanuel Macron et Financial Times, 17 avril 2020

5. Il faut qu'on parle... ! -  Lettre ouverte à Emmanuel Macron et post sur elysee.fr; 
21 octobre 2020

TEXT 1 


Antimarinoxyd

Liebesbrief an Marine Le Pen  (2017)

Liebe Marine,

Jetzt wo die Geister sich wieder beruhigt haben, du umsonst gekämpft hast, und dich lächerlich ins Licht stellen lassen hast, ist es vielleicht Zeit, wieder einmal in Ruhe über sein Tun und Handeln nachzudenken. 

Dein geliebtes Frankreich ist ein wunderbares Land. Das war es vor 30 Jahren auch schon. Als ich als Deutsche hier angekommen bin, mit einem Zugticket und einen Koffer und ein bisschen Geld, viel nicht, gab es damals bei den Hallen, im Herzen von Paris, einen « Accueil des jeunes en France ». Diese Adresse stand in einem Führer der Botschaft, wenn ich mich recht erinnere. Wie schön es doch ist, wenn Länder auf politischer Ebene zusammenarbeiten, um den Menschen, die darin wohnen, zu helfen. Politiker haben also die Verantwortung, Frieden und Freude zwischen den Menschen und den Nationen zu stiften.

In diesem « Accueil » hatte ich am selben Tag noch ein « Foyer » im 14. Arrondissement gefunden, wo ich drei Tage lang bleiben durfte. In diesen drei Tagen habe ich mir einen Job gesucht und wurde Au-Pair. Vielleicht nicht der tollste Job, aber wiederum wurde ich aufgenommen in deinem Land.  Damals war ich 20. Dann bin ich gewachsen, habe mein Leben in die Hand genommen, studiert und gejobbt. Natürlich haben mir meine Eltern ein bisschen geholfen, denn von Sozialleistungen wusste ich nichts und machte mir auch gar keine Hoffnungen. Die waren für Ausländer kaum zugänglich. Aber ich bin aufgewachsen, in deiner Nation, habe von ihr gelernt, ihr auch was gebracht, die deutsch-französischen Beziehungen vertieft, auch wenn nur auf kleinem Niveau und jetzt bin ich sogar Beamtin in deinem Land – nein ich nehme keinem Mitbürger seinen Job !  Ich lebe für dein Land, und es macht mir Freude, zu geben !  Die Liebe, die man gibt, bekommt man irgendwann mal wieder zurück ! Und genauso ist es leider mit dem Hass. Et qui sème le vent, récolte le tempo (*) ! Also, ich bitte dich, hör doch auf damit…
(*) C’est drôle, il me faut un rap d’un black, qui te fait comprendre jusqu’où tu es allée… Il fait maintenant parti de la culture française ! Tu ne pourras pas l’éradiquer, car la culture, c’est dans la tête et dans les cœurs. C’est ce que le peuple choisit. Aucun politicien ne l’octroie…
Du wirst deinem Volk die Kultur nicht auferlegen können, es wird sie selbst wählen. Und wie du gesehen hast, hat es gewählt. Die, die wählen konnten und es gesehen haben, und noch mehr, die es nicht konnten. Wie ich. Eine Wahl gegen deinen Hass, das ist doch die größte Liebe, die ein Volk seinem Land geben kann ! Respektiere es doch endlich ! Vielleicht gewinnst du es dann. Leg Liebe in dein Volk und schließe nicht die Türen für die, die dein Land lieben. Sie machen es nur größer ! 

« Priorité aux français » – sorry, Marine, aber ich bin Deutsche, hier seit 30 Jahren, will ja nicht prioritär sein, aber warum sollte ich jetzt ein Mensch zweiter Klasse sein ? Sind wir nicht alle gleich vor Gott ? Oder machst du auch noch Unterschiede zwischen zweiten und dritten Rang der Fremden in deinem Land ? Seit wann warst du nicht mehr in der Kirche ? Seit wann hast du nicht mehr zugehört ? Du willst gegen Radikalisierung kämpfen, und bist selbst so radikal ? Mein Herz verdreht sich und blutet ! 
Jetzt, zwischen den beiden Wahlgängen rufst du wieder zum Kampf auf ! Gegen « Macrons Clan », der endlich mal den Weg der Liebe gefunden hat, um links und rechts zu versöhnen ? Was willst du mit deiner Schaufel im Sandkasten die schöne Burg zerstören, die er gerade versucht, aufzubauen. Gib ihm doch eine Chance ! Gib Frankreich eine Chance. Und Europa. Und dem Frieden auf der Welt. Assoziiere dich lieber mit ihm, auch wenn es gegen deinen Stolz geht, du wirst siegend hervorgehen, und das Volk wird dich vielleicht auch eines Tages richtig respektieren. 
Oder willst du es nicht ? Bist du machtgeil ? Das geht jetzt nicht mehr. Die Zeiten sind vorbei. Es geht jetzt darum, Gutes zu tun. Du musst deinen Kurs ändern. Vergiss die negativen Einflüsse um dich und schau nach vorne. Bau mit ! Dann wirst du vielleicht auch groß ! Denn nur zusammen kann man Großes bauen, mach dir einen Namen mit guten, sinnvollen Ideen, nicht mit zerstörerischen, die nirgendwo hinführen. Du bist doch nicht der Teufel, oder ?  Also überleg dir eine  neue Strategie und ein neues Ziel, wenn dir Frankreich so wichtig ist. Aber vergiss nicht : Frankreich ist nicht allein auf der Welt und wird es nie sein. Es gibt immer Nachbarn, die sich helfen und lieben oder hassen. Aber gib’s zu, mit Liebe geht’s doch viel besser ! 
 
In aller Liebe 
Zu einem verlorenen Menschen
Und seinem schönen Land
                                                               SaSa, eine Nachbarin.

TEXT 2 

 Lettre au Président Français,

M. Emmanuel Macron


 Région parisienne, le 2 janvier 2019


Monsieur le Président,

Nous sommes arrivés à un tournant, non seulement un tournant de l’année, mais aussi à un tournant politique, ou plutôt : un tournant de société. 

Vous êtes venus pour cela, je le sais, et vous en êtes bien conscient, et je crois que vous êtes arrivé à ce poste non seulement par votre énergie vitale, vos convictions, mais aussi par la grâce de Dieu. Mais vous y êtes arrivés aussi par la volonté du peuple.


Comme vous, j’ai obtenu ce même vent, au même moment, cette grâce de Dieu, qui me permet aujourd’hui de vous soutenir dans vos actions. 


Le peuple français dont je fais partie, enfin parmi lequel je vis au quotidien en tant qu’allemande depuis une trentaine d’années est un peuple de cette terre. C’est un peuple d’une énergie abondante, d’une volonté de vivre, mais qui est également en quête de sens comme vous l’avez remarqué.  Ce peuple a complètement perdu sa foi en quoi que ce soit.

Ce peuple s’est égaré, car la tentation par l’économie l’a envoyé sur un mauvais chemin. Car la tentation du pouvoir l’a envoyé sur un mauvais chemin, car des grands puissants, les politiciens et les chefs d’entreprise leur ont miroité un faux paradis sur terre qu’eux seuls peuvent se permettre de vivre, malgré tous les succès qu’ils ont déjà accomplis et pour lesquels ils sont encore prêts à se sacrifier. Mais c’est le mauvais chemin ! Ce chemin s’arrête devant un profond gouffre devant lequel il vaut mieux s’arrêter  que d’entrainer tout le monde. Ils en sont conscients.


Le malaise qui est ressenti par les Français ces dernières semaines n’est que l’expression d’une des maladies qui ronge toute notre société occidentale depuis plusieurs décennies, peut-être même depuis 1945, depuis peut-être même la Renaissance.

Un progrès trop rapide, une non-maîtrise de ses conséquences sur nos vies, que ce soit la santé des salariés, la nourriture malsaine de l’industrie agro-alimentaire soutenue par les supermarchés ou l’exploitation sans fin de nos ressources terrestres  limitées par la simple pensée concurrentielle et le plaisir individuel, ce plaisir de quelques dirigeants de ce monde mais aussi de nous tous, consommateurs sans fin, nous a catapultés à ce point où il n’y a qu’une seule issue possible : le retour. 


Il n’est plus possible que l’humanité, ou au moins notre société occidentale se fasse gouverner par l’argent. Par le jeu avec l’argent. Par les algorithmes qui se combattent mutuellement. Par les algorithmes qui nous dévorent. Par la concurrence entre les entreprises. Par la concurrence entre les pays. Par un argent créé artificiellement, un argent qui n’est plus qu’une alchimie de chiffres, une monnaie numérique inexistante qui ne correspond plus à aucune contre-valeur, ni celle ces biens, ni celui du travail. 


Vous êtes à la place, la seule place dans ce monde qui permet de mettre en route un changement.  En acceptant ce défi, vous allez certes provoquer une révolution mondiale, mais je crois que le moment de le faire est venu. 

Soyez audacieux, Monsieur le Président, votre peuple n’attend que cela ! 

Il ne peut pas y avoir une justice sociale qui coexiste avec la pensée concurrentielle. Certes, chacun doit être rémunéré selon ses capacités, ses investissements, certes, les entreprises doivent payer leurs salariés, investir pour se développer (mais attention, pas  dans n’importe quel sens), la direction du progrès doit être donnée et encadrée par l’Etat, et il ne peut y avoir de progrès que s’il est durable, que s’il s’inscrit dans un progrès d’humanité et un maintien de notre planète. Tout autre progrès doit être prohibé et exclu. 


Je sais, la France n’est qu’un petit chaînon dans ce monde globalisé où les relations internationales nous engagent dans tous les sens, au niveau politique et sur le plan économique. Mais la France est en Europe, c'est tout de même un des pays les plus puissants du monde avec l’Allemagne qu’il faut encore convaincre, et cela va être très, très difficile. Cela va être d’autant plus difficile que l’Allemagne s’est fait avoir par elle-même, et encore plus par ce leurre de l’argent. Elle a construit une économie devenue monstrueuse, devenue la fierté nationale à un tel point que les réfugiés qui arrivent sont considérés comme des ennemis de ce système (en France aussi d’ailleurs), que des personnes déjà tellement riches n’ont plus envie de donner le moindre centime à un pauvre, alors qu’ils ne le remarqueront même pas et l’étaient eux-mêmes il y a 70 ans! Mais c’est aussi dans ce pays qu’il y a de plus en plus de « pauvres »,  que le peuple commence à douter du système, car c’est tout le système qui est malade aujourd’hui. 

Vous devez donner espoir au peuple. Et pas seulement aux nécessiteux. Pas seulement aux pauvres, mais à tous les français. Mais cet espoir n’est pas un espoir d’argent. C’est un espoir de dignité humaine. Un espoir d’implication. C’est, comme le disent les « gilets jaunes » pouvoir vivre en dignité jusqu’à la fin du mois et sentir un sens dans la construction du projet sociétal. Mais c’est aussi être reconnu par son employeur, c’est aussi d’avoir une chance dans le système scolaire qui devient tous les jours un peu plus élitiste, et cet espoir n’est pas seulement un espoir d’une couche sociale bien spécifique et bien française, il existe dans le monde entier. 

Ce n’est pas qu’un simple référendum au peuple français qui le calmera et qui vous donnera une réponse. Ce sont des reformes structurelles énormes qui impactent l’économie mondiale, oui, Monsieur, il vous faut prévoir une sixième République et cette République sera le centre du monde car le monde y est lié. Ne posez pas qu’une seule question, émettez tout un questionnaire! Ne vous adressez pas seulement aux français, mais à tout le monde. Il y a des gens qui travaillent dans ce pays qui ne peuvent pas élire de Président mais qui paient toutefois fidèlement leurs impôts. Ils ont aussi le droit de s’exprimer et d’être entendus. Nous sommes tous dans le même bateau…

Il n’est pas normal que quelques grands chefs d’entreprise exploitent et polluent des nations entières, notamment en Asie ou en Afrique, qu’ils s’appuient sur les hommes politiques pour légaliser cette extension de leur pouvoir, soi-disant pour le bien-être de la Nation... Il n’est pas normal que ces mêmes personnes agissent librement sans respecter notre environnement. Nous n’en avons qu’un. Et nous en sommes déjà malades ! 

Monsieur le Président, vous êtes à la tête d’un pays fort. Je vous propose de changer l’ordre mondial, et vous avez le pouvoir de le faire, et je suis sûre que vous avez aussi l’accréditation de la majorité des français. Vous pouvez introduire une monnaie mondiale unique, une seule et unique monnaie et sortir du cycle infernal gouverné par les dollars, les taux d’intérêts et les banques. Oui, je sais, cela engendrera une crise économique sans précédent. Les tours à la Défense vont s’écrouler, mais la tour dorée de M. Trump également. Car s’il n’y a plus qu’une monnaie, il n’y a déjà plus de concurrence monétaire. Evidemment cela va de pair avec des grilles salariales mondiales. Avec des prix gérés au niveau mondial. Pourquoi un indien ou un roumain gagnera moins pour le même travail qu’un français ou qu’un allemand ? Oui, je sais, il y aura toujours des personnes, des groupes, des nations qui ne voudront pas jouer le jeu, notamment de l’autre côté de l’Atlantique. Mais combien d’autres y adhéreront ! 

La France a le pouvoir d’engager cette voie déjà au niveau européen. Il suffit ensuite de rémunérer les pays exploités qui servent à enrichir encore plus ces personnes et nations riches (pour quoi faire ??) par les mêmes salaires et y appliquer les mêmes prix pour les marchandises.  Vous avez la charge d’en convaincre vos amis européens, ce qui ne va pas être facile….

Non, je ne suis pas communiste. Je suis « égalitaire », je suis tout simplement « juste ». Votre Nation prône l’égalité, la fraternité, donc faites-lui honneur ! 

Commencez par mettre en place cette égalité et fraternité à l’intérieur, préparez le terrain avec vos amis européens, et ensuite avec tous leurs partenaires économiques en dehors de l’Europe.

 Je suis convaincue que la totalité de ces Etats maltraités préfèrent échanger avec des nations qui leurs sont égales et qui ne les exploitent plus.  Il y aura toujours des nations qui n’accepteront pas cela, par simple avidité de pouvoir, notamment de l’autre côté de l’Atlantique, mais ils seront obligés de suivre si nous commençons à payer ces pays correctement et si les normes environnementales sont les mêmes partout. 


Monsieur le Président, vous avez le pouvoir de changer le monde en bien. Commencez, faites le premier pas, si ce n’est pas vous, si ce n’est pas nous, qui le fera ? L’Allemagne ne le fera pas avant vous, elle se plait dans sa richesse. Elle n’a pas la conscience internationale, en tout cas le peuple, la plupart des allemands ont une vision nombriliste. En France aussi d’ailleurs, mais en France, il y a une large part de la société qui n’en peut plus et qui attend ce changement. 

Nous avons besoin de vivre une vie plus tranquille, de sortir de cette course infernale vers nulle part, d’être heureux et de pouvoir se nourrir correctement.  

Nous avons aussi besoin d’un changement d’état d’esprit, car nos esprits ont été intoxiqués par cette « philosophie de l’argent et du succès ». Mais qu’est le succès si ne n’est qu’un agrandissement de notre humanisme, de notre capacité à vivre ensemble en paix, à respecter les autres et à aimer l’autre, à découvrir et suivre les dons que Dieu nous a donnés pour pouvoir transformer notre monde en bien ?


Monsieur le Président, vous avez le pouvoir d’amener le Royaume de Dieu sur la terre pour lequel tant de personnes prient tous les dimanches depuis des siècles et des siècles. Vous avez le peuple qui l’attend. Il ne faut pas avoir peur de bousculer le monde. Il faut le faire avec Angela Merkel tant qu’elle a encore le pouvoir de le faire. Elle n’a plus rien à perdre, mais elle a encore le pouvoir. Elle est certes aussi une des personnes qui a contribué à accélérer cette course folle, je pense d’ailleurs qu’elle en était parfaitement consciente, mais elle avait peur de changer la direction. Avant la réunification c’était difficile, car trop dépendante des États-Unis. Elle a les mains trop liées. Une telle révolution ne peut pas partir d’un État qui s’est enrichi sur le dos du monde et qui a déjà causé un certain nombre de dégâts par le passé. Cette révolution ne peut venir que d’un sol où les gens sont prêts à aller dans la rue, d’une terre qui a la Révolution dans le sang, et c’est bien le cas des Français. 

Je vous lance le défi, Monsieur le Président, il sera certes douloureux, mais vous pouvez le faire. Vous l’avez bien pressenti dans votre discours le 31 décembre 2018, mais vous devez aller nettement plus loin ! Le problème ne s’arrête pas aux frontières françaises. Le problème est mondial. 

Un jour il n’y aura probablement plus de frontières ni de nations dans cette configuration car le peuple aura acquis sa pleine souveraineté, si chacun est en mesure de prendre sa pleine responsabilité, mais ceci nécessitera plus de temps, probablement toute une génération. C’est toute une éducation qu’il s’agit aussi de mettre en place. Une éducation à la responsabilité individuelle et collective. Mais le peuple français et l’humanité entière vous en remerciera. Pour des siècles et des siècles. 


Monsieur le Président, je compte sur vous ! Le Royaume de Dieu sur Terre est proche. Les Français l’attendent.

 

Votre prophète. 

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TEXT 3 

Der Tag, an dem Europa erkrankte...


24. März 2020


Es begann wahrscheinlich schon vor langer Zeit. Als sich Europa sagte, gemeinsam geht’s besser, gemeinsam werden wir reicher als alle anderen.

Seit der Zeit der Griechen setzte man sich schon lieber zusammen, um eine „Oikos“ zu gründen, zu zweit, zu viert, zu sechst… um stärker zu sein als der Einzelne. Man wollte immer stärker sein als die anderen. Immer mehr haben. Vor allem die Griechen. Damals. Und heute auch noch. Die „Oikos“ taten sich zusammen und wurden eine „Polis“, weil sie noch nicht genug hatten. Die Polis mussten sich organisieren, damit kein Streit aufkommt. Die einen stellten sich über die anderen, aber die anderen nahmen es hin, denn es war ja besser als allein zu sein und wenig zu haben. Und es war bequemer, dass andere für einen sorgten. Und so entstand die Demokratie. Und der Komparativ. Die Menschen tauschten untereinander aus und erfanden das Geld, um noch mehr auszutauschen. Um noch mehr zu haben. Mehr Waren, mehr Essen, mehr Land. So entstand Kapitalismus. Dann begannen sie zu rauben, die raubten die Erde aus, andere Kontinente und machten sie sich zum Untertan, es kamen Kriege, immer wieder, Neuversuche, andere politische Formen, die Diktatur, wenn es mal nicht ging oder gerade die Gelegenheit kam, und heute stehen wir wieder da.


Die Demokratie ist krank. Weil sie immer mehr haben musste, immer größer sein wollte, immer stärker werden musste. Immer mehr Mitgliedsstaaten musste Europa haben, immer mehr Geltung in der Welt brauchte es. Ja, es ging immer nur um Macht. Und Geld wurde geschaffen, weil man immer wieder wusste, da gibt es noch etwas auszunutzen.


Jetzt haben wir Europäer die Macht, doch sie beginnt zu bröckeln. Weil andere Mächte aufsteigen, die bisher ausgenutzt wurden. Weil sich vor der Haustüre Völker streiten. Weil andere Völker nicht im Peace & Love & Geld - Modus gelebt haben. In Europa gäbe es das Paradies, sagt man sich in Afrika und im Nahen Osten, bei ihnen nicht. Da schützt man sich mal ganz gern, macht die Grenzen zu und überlegt, was uns noch helfen könnte. So denkt man wieder ans Aufrüsten, an Waffen, Atombomben, nukleare Abschreckung. Nicht alle Völker sind gleich entwickelt und entwickeln sich in die gleiche Richtung. Aber welche Entwicklung? Technologische, um die menschliche zu vergessen? Wirtschaftliche, um den Rest der Welt verarmen zu lassen? Nur um besser zu sein als die anderen?


Unendliche Geldschöpfung hat auch dazu geführt, unendliche Kredite aufzunehmen. Das gilt sowohl für den einzelnen, als auch für Staaten. François Fillon hat es 2014 gewagt zu seiner Zeit auszusprechen, Frankreich sei bankrott! Trotzdem feierte es weiter, ließ Militärparaden, Banketts und Feuerwerke organisieren, als wäre nichts gewesen. Seitdem hörte man aber auch nie wieder, dass der Bankrott aufgehoben sei…. 1150 Milliarden fehlten damals im Staatshaushalt… Macron kam 2017, als wäre er der Retter. Vielleicht hätte er es sein können, aber bald merkte er, dass Frankreich unregierbar, unveränderbar, unreformierbar sei. Den Franzosen war nicht klar, was es heißt, bankrott zu sein! Es sollte sie gar nicht berühren. Der Staat ist etwas anderes als sie selbst. Sie wollten nichts davon wissen, so als wäre es nicht ihr Problem. Die Europäer noch weniger. Sein Errungenes wollte jeder einzelne Franzose beibehalten. Nur nicht teilen. „Jedem das Seine und mir am meisten“ war die Devise. Wahrscheinlich, weil sie eh nicht viel hatten. Man erinnere sich an die geringen Forderungen der Gilets Jaunes, an die Rentenreform und vieles mehr. Der Staat war taub und konnte es nicht mehr hören. Weil er dabei war, seine eigenen Schulden zu schlichten.

Es müssen neue Geldquellen gefunden werden, rief die damalige Wirtschaftsministerin Christine Lagarde aus. Da kam die Digitalisierung ganz gut! Alles umbauen, investieren, modernisieren, vom Grand Paris, der Fußball-WM und der Weltausstellung wurde geträumt. Schaum schlagen nenne ich das. Denn das Geld, das diese Investition bringen könnte, ginge doch wieder auf Kosten des Volks. Arbeitslosigkeit, Krankheit, Obdachlosigkeit. Nur manche hätten sich bereichert. Firmen aus Macrons Umfeld, nämlich genau die, die ihm zu seinem Wahlsieg verholfen haben.

Es ist Zeit, die grundsätzliche Frage nach der Funktion eines Staates bzw. eines Staatenbundes zu stellen. Hat ein Staat die Funktion eines Geldbeutels? Muss ein Staat Geld schöpfen? Auf wessen Kosten? Ist ein Staat nicht dafür da, denen zu helfen, die allein, die krank und schwach sind? Und nur dafür ? Kann sich nicht jeder einzelne in Eigenverantwortung selbst seinen Unterhalt aufbauen? Zumindest für sein tägliches Brot? Dazu braucht er nicht die Hilfe eines Staates. Er kann sich selbst organisieren. Aber das Mindeste zu bieten, damit die Schwachen eines Volkes überleben können, in Krankenhäusern und Altersheimen zum Beispiel, das sollte Grundfunktion eines jeden Staates sein, ansonsten hat er den Sinn seines Daseins verloren. Frankreich scheint in der Tat Bankrott zu sein. Es lässt Situationen zu, die kein hochentwickelter Staat zulassen könnte. Es sterben Menschen, weil sie nicht geschützt werden. Es geht nicht darum, die Gesunden zu retten, sondern die Kranken, die Schwachen. Wenn das System krank ist, der Geldbeutel leer ist, dann nützen auch die besten Ärzte nichts. Dann sterben sie nur selbst.
Natürlich ist es gut und verantwortungsvoll, auch die Gesunden zu schützen. Denn was wäre ein Staat ohne Volk? Aber hat er dann eines, was macht er damit? Sie dazu benutzen, die Staatsfinanzen wieder aufzubauen oder den regierungsnahen Freunden in die Tasche zu wirtschaften? Der Staat hat ein viel zu hohen Funktionsbudget. Das System an sich müsste kostenlos funktionieren und von selbst. Durch Regulierung. Aber der Staat fand Gefallen an sich selbst und glaubt, in Zeiten zu leben wie einst Louis XIV. Sein Sinn ist ihm entkommen. Der Staat ist sinnlos.

Nun kam da ein Virus aus dem Osten. Ein starkes. Das trifft Frankreich an seiner Schwachstelle und schwächt es noch mehr. Kranke und Alte sterben. Schwache werden krank.
Angst könnte man bekommen. Aber so ängstlich sind die Menschen gar nicht. Die Schüler gehen weiter zur Schule, die Eltern arbeiten fleißig. Bis das Virus eine Schwachstelle in Italien lahmlegt, die Lombardei, ein Zentrum, in dem besonders viel genäht wird, wo mit chinesischen Arbeitern billige Produkte fabriziert werden, denn die lokalen sind ja zu teuer. Und genau das ist das Problem. Alles muss billiger werden, um Geld zu schöpfen. Europa wird seit Jahrzehnten verkauft, erst an Amerikaner, dann an Chinesen. Um Staaten zu retten, die seit Jahrzehnten nicht gerettet werden?

Das Virus hat Europa erreicht. Schulen werden in Italien geschlossen, Amerika schottet sich ab. Die Börse fällt. Macron greift ein und nutzt die Gelegenheit. Schließt landesweit alle Schulen. Vier Tage später erklärt er den Krieg. Einem Virus. Schürt Angst. Großunternehmen, die noch funktionierten, um dem Staat etwas Geld zu bringen, die Wirtschaft am Leben zu halten, machen dicht. Ein Seuchenwahn, eine Todesangst überfällt die Welt.

Der Staat war tot, die Wirtschaft lebte. Nun ist die Wirtschaft tot und der Staat lebt. Nur wovon und wie lange? Er ruft den Notstand aus, um die letzten Reserven nutzen zu dürfen. Dazu braucht man natürlich einen Grund. Und der gute Grund ist: Corona.

Hätte der Staat zugegeben, dass die Kassen leer sind, hätte er sich die Toten ersparen können. Dann wäre er vielleicht gefallen, aber es ist ja so schön an der Macht. Und ein bisschen Hoffnung hat doch noch jeder…
Hätte er es zugegeben, wäre aber auch ganz Europa in das Loch gezogen worden. Frau Lagarde wird nun mit den letzten Euros, die der EZB bleiben, Frieden auf dem Kontinent kaufen. Doch an wen verkauft sie Europa? Wer ist der Geldgeber?
Ein schwaches Europa ist gefundenes Fressen für Russland, die USA, China und alle anderen Interessierten. Alle die noch Geld haben und sich etwas kaufen können.
Wann ist ganz Europa pleite, wann hat es sich definitiv selbst verkauft, aus Eigenliebe, Stolz und Machtgier?

Forscher und Wissenschaftler arbeiten Tag und Nacht, um die Macht über das Leben an sich zu reißen, es geht jetzt um die letzten Stunden Europas. Deutschland wird es erretten, es hat ja schon Schwerkranke aus Frankreich aufgenommen. Aber wie lange noch, bis auch hier der Topf leer ist. Großunternehmen wie VW, Lufthansa und so weiter kann man ja nicht mehr zur Kasse bitten, sie haben ihre Türen als erste geschlossen. Um vom versprochenen Manna zu profitieren. Ja, wie sie es immer gewohnt waren : zu profitieren.

Das Dominospiel geht jetzt weiter und so fällt ein Staat nach dem anderen um, während man vielleicht doch noch hofft, ein Antivirus auf dem einen oder anderen Kontinent zu finden, um den ganzen Kontinent zu retten. In Griechenland, den Erfindern dieses Systems hat es begonnen, in Deutschland wird es enden. Genau dort, wo am meisten Geld aus anderen Ländern importiert wurde, als Exportweltmeister. Die ersten werden also die letzten sein.

Doch wie sich die Natur überall immer ihr Gleichgewicht sucht, und keiner etwas dagegen tun kann, außer sie wieder ins Ungleichgewicht zu bringen (und daher kommt ja das Virus) wird die Welt vielleicht doch wieder etwas gerechter.
Es ist Zeit für Europa, bevor es ganz stirbt, sein „mea culpa“ zu schlagen, sich bei der Welt zu entschuldigen und die Bettelhand auszustrecken, denn Frau Lagarde wird nicht unendlich lang Geld schöpfen können, wenn diesem kein Gegenwert mehr gegenüber steht. Auch nicht bei Bernard Arnault. Frau Lagarde schwitzt schon. Wer gibt denn noch Kredite, wenn er weiß, dass nichts mehr kommen kann? Wenn es nur ums Geld geht und nicht um Freundschaft, Vertrauen, Nächstenliebe. Letzeres scheint ja zu aktuellen Zeiten eher eine Utopie zu sein. Dabei ist es doch so einfach…. Und der Mensch drängt danach, wenn man sieht, wie er fähig ist, sich auch in Zeiten des Eingesperrtsein mit anderen über Netzwerke und Nachbarn zu verbinden und versucht zu helfen…

Wenn sich Europa weiterhin abschottet, einmauert, „konfiniert“, können nicht mal mehr Geber kommen, und Europa die Hand in der letzten Stunde reichen. Aber die anderen machen es ja nach! Alle schotten sich ab, als könnten sie den Tod vermeiden. Doch leben sie nur noch in einem Sarg. Jeder in seinem, in seiner einzigen kleinsten Einheit.

Herr, gib diesem Europa die letzte Ölung und lass Europa erkennen, dass diese ansteckende Krankheit nicht Corona heißt, sondern : Geld, Macht, Gier, Neid, Eifersucht. Sprechen wir jetzt mal nicht von den anderen tödlichen Krankheiten.

Corona wird vergehen. Aber diese Krankheiten nicht, wenn wir nicht jetzt ein Mittel finden, um dagegen zu wirken. Und dieses Mittel kommt nur von uns. 

Wie unser Körper ein Immunsystem gegen Viren hat, kann Europa ein Immunsystem gegen die tödlichen Krankheiten, die zum politischen und wirtschaftlichen Tod führen, selbst entwickeln. Jeder einzelne, jeder einzelne Europäer. Wir müssen uns nur gegen diese 7 Feinde abschotten, und keine anderen, dann sind wir wieder gesund. 


„WERDEN wir wieder gesund!"


TEXT 4 

Le moment de la vérité...


17 Avril 2020



Post publié sur Facebook à la suite d’une interview entre Emmanuel Macron et des journalistes du « Financial Times »




Vous dites, M. Macron, qu'on sortira différent de la crise, oui, pour ceux qui savent changer, et ceux qui le veulent, cela devrait être possible, mais qui a déjà cette humilité et cette volonté dans ce pays? Si les entreprises continuent à fonctionner comme avant, si la course du monde va toujours dans le même sens, cela ne changera rien du tout.

Parler de multilatéralisme au sens "mondial" me parait un peu osé et précoce au stade où nous nous trouvons aujourd'hui. Certes, de nouveaux liens vont se créer, le jeu géostratégique a changé, a glissé, s'est échappé, mais commençons déjà en Europe avant de regarder plus loin! Sommes-nous capables de s'entendre en Europe, d'avoir une "vie familiale" épanouie dans cette famille à 25, équilibrée, juste? L’avons-nous même à l'intérieur de la France où chacun tire dans sa direction, et "pour moi le meilleur"?

Tout commence par l'humain même, par l'individu, son avidité permanente d'avoir "plus" que son voisin, de vivre "mieux" qu'avant, d'avoir plus de "facilités". Ce sont des vices fondamentaux, l'avidité, la jalousie et la paresse. Sur ces vices, nos marchés construisent leur économie !

M. Macron, si vous êtes si sage, surveillez vos entreprises et grands groupes dans ce sens-là, et le consommateur par la même occasion! C'est cela ce qu'on appelle un développement durable. Un développement moral. C'est à vous de donner les orientations, le peuple ne peut que prendre ou laisser. Et s'il n'a pas le choix il prendra ce qu'on lui offre.

Et cette peur du virus, dont vous n'êtes apparemment pas accaparé et moi non plus, car je n'ai pas peur de la mort, vous l'avez entretenue avec votre présentateur M. Salomon qui annonce dans une surenchère des chiffres énormes, hallucinantes, car mondiaux, vous l'avez entretenue, cette peur, car cette génération est une génération de consommation et non de réflexion, vous l'avez utilisé pour élargir le clivage entre vous et le peuple, pour solidifier votre position et certes, aussi endiguer la pandémie, mais cette peur, vous savez pourquoi le peuple en a autant?

Parce qu'il n'a plus de foi. Parce que dans ce pays, la plus grande partie ne croit plus en Dieu. Pâques nous a montré que nous pouvons ressusciter, je l'ai vécu personnellement. Mais avec votre laïcité obsessionnelle depuis plus d'un siècle, ce peuple n'a plus aucune éducation vers le divin et ne sait plus apprécier les choses belles et simples. Votre peuple est tombé dans un abîme où les entreprises commerciales l'ont trainé. Il vient tout juste de se rendre compte que de cet abîme il n’en sortira pas tout seul. Un peuple qui ne croit pas ne s'engagera pas sur un autre chemin, il prendra toujours celui qu'il a toujours connu. Ou alors il râlera. Comme la France sait si bien le faire.

M. Macron, il est grand temps, que le fait religieux (et celui de toutes les religions) soit de nouveau enseigné à cette population, Dieu fait parti de notre vie, comme la nature, comme le climat, comme les relations sociales et comme le multilatéralisme. 

Et si ce qui vient de nous arriver depuis quelques années ne sont pas des signes de Dieu, appelons-les des signes de la nature qui est en train de se venger pour retrouver son équilibre que notre monde occidental a sérieusement dérangé. Mais il faut savoir l'écouter.

Avant de voir si grand, M. Macron, apprenez les valeurs humaines à votre peuple dès le plus jeune âge. Et le peuple vous en remerciera.

Une européenne croyante, prisonnière par ce pays qu'elle aime, mais libre d'esprit.


Texte 5

Il faut qu'on parle...!  (1)

3ème lettre ouverte au Président de la République Française, M. Macron, 
publiée sur Facebook et Twitter mi-octobre 2020

 

Monsieur le Président,


Nous devons parler.  Je vous ai déjà écrit deux fois, car je sentais qu’il était nécessaire que vous entendiez une autre voix que celle qui vous est rapportée par vos proches et par vos instituts de sondages. 

Je vous écris une troisième fois, et peut-être une dernière. L’heure de la France est grave. 

Jusqu’à maintenant je vous avais fait confiance, or, vos agissements ces dernières semaines et mois me montrent que vous n’êtes plus du tout du côté du peuple. Je ne sais pas s’il s’agit d’un glissement, où si vous n’y aviez jamais été. En tout cas, il est temps de renouer avec les Français. 


Le fait que vous communiquiez désormais plutôt par des mises en scènes sous forme d’interviews, certes une forme de communication plus décontractée, ne change strictement rien au problème. La confiance du peuple français est rompue et vous devez la reconstruire. Rapidement ! 

Vous allez dire que vous êtes en train de le faire par votre campagne de communication «ensemble nous réussirons ». Non. Comment comptez-vous fédérer une Nation, si elle ne connait pas son but ? Réussir quoi ? Battre le virus ? Le peuple ne croit plus à ce conte de fée depuis un certain temps déjà !  Il voit autre chose. Il commence à avoir peur réellement. Peur de vous. Peur de l’Etat que vous incorporez. Peur des peurs que vous entretenez. 

Vous tentez, je dois vous le dire, presqu’en vain d’unir le peuple français, que la crise du Covid a déchiré. Elle l’a déchiré encore plus qu’il ne l’a déjà été. Vous ne représentez plus la majorité de vos électeurs. Vous semblez être pris d’otage par les nouveaux investisseurs en Europe comme si l’Union Européenne était une multinationale et vous le faites subir à votre peuple. Un Etat n’est pas une entreprise!  Est-ce le remerciement pour votre élection de traiter le peuple comme s’il représentait votre masse salariale? 


Vous êtes sur tous les fronts. Oui, la France a effectivement l’air d’être en guerre. Mais en avons-nous vraiment besoin? Si oui, ne pouvez-vous pas dire plus à votre peuple qui ne comprend rien à la politique et qui ne s’occupe que de son propre nombril en priorité, de ses angoisses matérielles? Une inquiétude et une perte d’orientation intérieures du pays risque être plus grave que ce virus ou une menace extérieure. 

Je suis consciente que vous vous êtes engagé sur un pari économique fort, basé sur un brevet européen du vaccin. 

Je suis consciente que vous voulez bénéficier par cette occasion d’une relance économique verte et de la digitalisation, qui pourraient être en effet un levier.

Je suis consciente aussi que vous soutenez l’opposition américaine pour changer le climat tendu dans le monde.

Je suis conscience qu’une menace extérieure attend devant les portes de l’Europe à l’Est.

Et je suis consciente que vous avez de l’ambition. Mais n’excluez pas le peuple de votre ambition. Ne le laissez pas derrière vous et ne l’écrasez pas. Parlez avec votre peuple. Ecoutez-le, dialoguez et demandez si le peuple veut adhérer à ce programme ! Dialoguez avec ceux que vous considérez comme ennemi de la Nation. Dialoguez avec ceux que vous accusez de séparatistes au lieu de généraliser et regrouper tout ce qui peut ressembler à une opposition. Oui la liberté d’opinion existe, aussi vis-à-vis de vous et de votre politique. Vous n’avez pas le droit de maltraiter le peuple qui vous a élu, sinon vous le perdez complètement avant même la fin de votre mandat.

Vous n’avez pas négocié ce « green et digital deal » avec votre peuple, vous le lui imposez. Soit. 


Mais Monsieur Macron, vous ne pouvez pas changer le monde entier d’un coup. Le monde change petit à petit, le monde est tout jeune et a besoin de temps pour mûrir. Le monde a besoin surtout d’une chose : du calme, de paix et d’amour. Actuellement rien de tout cela sort de votre aura. Vous courez trop vite et gesticulez partout. 

Vous vous êtes engagés dans une guerre économique et vous entrainez votre peuple, vous le poussez même alors qu’il ne sait pas où aller ! 

Vous exigez par la même occasion un changement de société radical, alors que vous savez très bien que les changements se font en douceur. Même si vous tentez de semaine en semaine de changer la société, ce processus est trop rapide. Oui, votre temps est compté, mais qui dit que vous devez tout accomplir ? Jésus n’a pas mis non plus en place le christianisme en 3 ans. Il a posé la brique essentielle. C’est tout. Si vous posez une brique essentielle également, c’est bien et le monde vous en remerciera. Si vous posez des cailloux par-ci par-là pour construire un palais, il s’écrasera au premier petit vent. N’obligez personne à quoi que ce soit, et ils le feront volontairement. Laissez le temps au temps.


Quant au problème de l’islamisme dans cette belle France, je me demande si la laïcité n’y est pas pour quelque chose. La laïcité est une toute-puissance de l’Etat sur un système de pensée et une manière de vivre, une foi qui peut être plus profonde qu’une simple satisfaction de besoins primaire et qui nous lie.

 Chrétienne que je suis, je me sens presque à moitié « clandestine » dans ce pays qui ne veut pas accepter qu’il puisse y avoir quelque chose de plus profond que des lois de ce monde qui régissent un peuple. J’en ai presque honte. Mais n’avez-vous pas remarqué quels liens se sont tissés entre les gens durant le confinement ? Le peuple peut s’auto-organiser par le simple lien d’amour qui vient du cœur comme la nature en est capable. Et la religion (peu importe laquelle) peut aider tout être humain à trouver ce fond du cœur, comme moi-même je l’ai trouvé après avoir souffert pendant 30 ans dans votre pays où règne une mauvaise conception de l’amour!  J’avais perdu la foi pendant ce temps, je l’ai abandonné au profit de l’Homme, au profit de la richesse et du succès jusqu’à finir dans l’agressivité envers mes propres enfants. Oui, j’ai couru après le veau doré et vous êtes sur ce même chemin. Mais après avoir traversé un long désert noir, Dieu est venu vers moi, il m’a offert tout son amour, et a fait de moi un poète et une artiste, un être doux et patient. N’excluez pas Dieu de votre politique, M. Macron. Dieu est amour. Ne vous en moquez pas. J’ai tout de même été profondément choquée quand vous avez dit que le blasphème est autorisé! Si nous ne savons même plus respecter la chose la plus divine de notre existence, où va le monde ? Nous ne respecterons plus rien. Et voilà ce qui arrive déjà dans votre pays, dans vos écoles, voilà où la jeunesse en est arrivée. Aucun respect de plus rien. Pour de l’argent on est même prêt à trahir un professeur…, parce que côté Etat, rien n’est fait pour. Ne parlons pas des parents….!

Vous atteignez vous-même une négligence de l’être humain avec votre politique anti-corona qui touche à la dignité humaine. Vous muselez l’homme, et dans sa peur de vous, de l’Etat, il se musèle lui-même, vous l’enfermez et encore une fois il a peur et s’enferme plus. Est-ce le rôle d’un chef d’Etat de faire peur ? Juste pour de l’argent ? Même la gloire vous ne l’emporterez pas… 


Le peuple a besoin d’être aimé pour devenir un peuple meilleur. C’est la base d'une bonne éducation. Mais en France on éduque par la menace. Ce sont des méthodes du siècle dernier, Monsieur Macron. Je vous conseille, si vous le permettez, de lancer rapidement le DIALOGUE, le dialogue avec le peuple et aussi entre les religions présentes en France, d’ouvrir la politique aux religions, de DIALOGUER du pourquoi,  d’enseigner les religions aux élèves comme c’est fait en Allemagne, vous devez vous ouvrir plutôt que de vous refermer. Aussi pour grandir vous-même. Respectez Dieu, vous lui devez aussi une part de votre succès, même si vous n’en êtes pas encore conscient. En ouvrant les portes, vos «ennemis » n’auront plus besoin de faire exploser les fenêtres et de tuer les propriétaires. Les « propriétaires » devraient plutôt, malgré leur fierté, inviter le cambrioleur à manger à leur table et essayer de les comprendre. Si vous arrivez à appliquer cette méthode dans votre pays, vous y arriveriez aussi à l’extérieur. Mais rangez déjà chez vous. La France a besoin de paix. Et le monde a besoin de paix. N’ayez pas peur, a dit un jour un Pape. J’ai encore un brin de confiance en vous. Ne me decevez plus.

 

Votre ange-gardien 

Deuxième partie: 

Invitation du Président sur www.elysee.fr


Cher Monsieur Le Président,

 

en 2017 vous avez été élu. En 2017, j'ai eu la grâce de Dieu. Et il me semblait qu'elle était passée par vous également. 

 

Or, en ce moment, cette question "divine" semble vous chagriner particulièrement et je comprends votre souci. Le combat contre l'islamisme radical et la laïcité ne sont pas des sujets qui se marient facilement. 

 

Toutefois, cher Monsieur le Président, n'oubliez pas Dieu. Ne l'évincez pas complètement de la vie politique. Car la politique est le "savoir vivre ensemble", que nous enseignons à nos enfants, et Dieu ne veut rien d'autre qu'une vie ensemble en paix. 

 

Durant votre présidence, vous avez certainement découvert des domaines qui vous étaient encore inconnus avant 2017. A moi aussi, Dieu a permis de découvrir la chose la plus profonde de mon âme, l'amour divin. Il m'a soufflé 1000 poèmes plein de sagesse et de connaissance, il m'a inspiré plus de 25 tableaux et souhaite que je répande tout mon amour dans le monde. C'est une tâche politique. Je suis chrétienne, j'ai suivi la voie du Christ en France, car, en tant qu'allemande, j'ai subi la "manière de vivre à la française" durant 30 ans, mais je m'en suis seulement aperçue après, après avoir mis Dieu de côté. Seulement en faisant en pas vers lui, j'ai été envahie de son abondance et les yeux m'ont été ouverts. 

 

Je vois maintenant comment les choses se passent dans ce pays que j'ai choisi comme ma patrie et j'aime cette France, malgré tout. Car je sais aussi pardonner. 

 

J'ai peint mon chemin, qui mène de l'ombre à la lumière. Et vous pouvez calmer les esprits dans votre pays par ce même chemin. Vous pouvez faire mieux que Donald Trump non pas "America great again" mais "Dieu great again", malgré la laïcité, ou justement à cause d'elle, et à cause des menaces qui semblent peser sur ce beau pays qu'est la France. Le Dieu bienveillant, Le Dieu de l'amour, le seul Dieu qui existe. 

 

J'espère que ma parole n'est pas tombée dans l'oreille d'un "sourd", car "celui qui a des oreilles entende."

 

Je vous invite à mon exposition à l'église catholique allemande de Paris (16e) pour vous en convaincre avant le 1er novembre, ou de consulter les tableaux ou le catalogue de l'exposition en ligne: 

 

https://kgparis.eu/ausstellung-entfaltung-eclosion-von-sabine-salat/

 

https://kgparis.eu/wp-content/uploads/2020/10/AUSSTELLUNGSKATALOG-FLEXILIVRE-ENTFALTUNG-FR.pdf

 

Même si vous avez "mieux à faire", tout ce qui est est bien, est aussi divin. 

Peut-être Brigitte, votre femme souhaiterais également la voir?  Vous êtes les bienvenus.

 

Très cordialement, Monsieur Le Président

 

Sabine Salat

un professeur au service de l'Etat

et une chrétienne au service de Dieu

devenue poète, artiste et je ne sais ce qui viendra encore ...